L’élevage, situé dans le sud-est du département, « a été mis en observation dans l’attente notamment de la vaccination obligatoire des animaux », indique la préfecture dans un communiqué. Les deux bovins contaminés ont été nourris « avec du fourrage provenant de zones à risque », précise-t-elle.

 

« Cet épisode rappelle la nécessité pour les éleveurs des zones concernées historiquement par des cas de charbon, de vacciner les animaux avant la mise à l’herbe ainsi que les animaux auxquels est destiné du fourrage récolté sur des parcelles avec historique de charbon », est-il conseillé.

 

En 2016, un épisode de fièvre charbonneuse avait concerné huit foyers durant l’été et une campagne de vaccination avait été entreprise sur quinze communes.

 

« La fièvre charbonneuse est une maladie due à la bactérie Bacillus anthracis [qui] affecte principalement les animaux, mais peut également atteindre l’homme », ajoute la préfecture.

 

Cette maladie, qui « affecte surtout les ruminants » même si « la plupart des mammifères y sont sensibles », se transmet par « l’ingestion des spores de la bactérie », est-il expliqué. « La transmission entre animaux est très rare. »

 

L’homme est contaminé par le « contact ou l’ingestion d’animaux infectés » et « la transmission du charbon d’une personne à une autre est très peu probable », est-il précisé. « Les derniers cas humains en France remontent à 2008 », selon la préfecture.