La nuisibilité des maladies a été estimée, en 2017-2018 par Arvalis, à près de 16,9 q/ha sur blé, soit un impact équivalent à la moyenne pluriannuelle (17,2 q/ha). « Les maladies se sont exprimées tardivement en raison d’un printemps particulièrement sec pendant la montaison », précise l’institut. Ainsi, les T1 ont été soit retardés, soit réalisés avec des doses moindres, ou simplement annulés. Avec une forte présence de septoriose dans le Sud, jugée plus normale au Nord, les T2 et T3 ont, pour leur part, été appliqués plus classiquement. Le climat de mai et de juin a favorisé l’évolution de la rouille brune dans la moitié septentrionale du territoire.
Le nombre de traitements en 2018 est de 2,2. Un chiffre qui reste stable si l’on excepte 2016 et la dépense moyenne est de 67 €/ha. En ce qui concerne les pratiques : 50 % des surfaces reçoivent deux traitements. Le reste des hectares se partage à proportions presque égales entre une et trois applications (2 % des surfaces reçoivent quatre applications), ce qui demeure stable.