Finistère. Jusqu’où ? C’est la question que se pose Jean-Alain Divanac’h, éleveur de vaches laitières et de porcs, associé à son fils Guillaume. Le 29 août, celui qui préside la FDSEA du Finistère a découvert sur les murs de ses silos des inscriptions haineuses : « Auschitz n’a jamais fermé » (avec les fautes d’ortographe) ; « Élevage = nazisme » ou encore « FNSEA = mafia ». Il a déposé plainte et demandé au préfet d’activer davantage Déméter, une cellule de suivi contre les atteintes au monde agricole par la gendarmerie. L’éleveur souligne le caractère injurieux des inscriptions à l’égard des victimes de la déportation et de l’Holocauste. « Jusqu’où iront les attaques, les mensonges ? Il y a les auteurs des faits, mais surtout leurs manipulateurs qui utilisent l’idéologie pour les envoyer chez nous. » Il rappelle aussi les propos du député de Brest, Jean-Charles Larsonneur (LREM), l’un des 133 signataires du référendum d’initiative populaire pour les animaux, qui qualifiait, en juillet, l’élevage intensif « d’holocauste quotidien ».

L’élu de la FDSEA demande aux politiques non un soutien discret par tweet, mais des messages forts et clairs.