C’est une tradition de la région : à Pâques, la viande de chevreau apparaît sur les tables. Mais pas cette année, où le marché s’est effondré de moitié. Au point qu’il en reste 500 tonnes, stockées chez l’abatteur deux-sévrien Lœul-Piriot. Le département a apporté son soutien, avec l’achat de 300 kg offerts aux Ehpad. La viande a été congelée, mais risque de trouver difficilement des débouchés.
La section caprine d’Interbev craint que les effets s’en fassent ressentir jusqu’à la prochaine campagne, fin 2020. Faute de marché, la vingtaine d’engraisseurs de la région ont dû vendre les chevreaux à 2,70 €/kg quand le coût de production tourne autour de 2,90 €/kg.