Les agriculteurs ont tout intérêt à semer assez précocement les intercultures fourragères entre deux maïs ensilage. C’est ce qui ressort des résultats d’essais réalisés au cours de l’hiver 2018-2019 dans le bassin de Saon, publiés en juillet par la chambre d’agriculture du Calvados. Les couverts semés le 27 septembre ont, en effet, piégé entre 104 et 132 unités d’azote, contre 29 à 96 pour ceux du 16 octobre. Le rendement final est également doublé en moyenne, avec des niveaux compris entre 8,3 et 9,4 tonnes de matière sèche par hectare. La précocité du semis semble toutefois avoir nui à la proportion de légumineuses.