En trois ans, le nouvel abattoir de Perpignan s’est bien développé. Le volume abattu est passé de 3 500 à 4 500 tonnes.

Mais pour 2018, la direction des impôts lui réclame près de 150 000 euros de taxe foncière. « C’est 8 % de notre chiffre d’affaires ! Cela met l’équilibre de l’entreprise en péril. Nous ne pouvons pas augmenter les tarifs d’abattage si nous voulons rester compétitifs », explique Jean-Claude Coulet, éleveur et président de la société coopérative d’intérêt collectif (SCIC) qui possède l’établissement. Ce dernier abrite plus de 500 000 euros de matériel. à ce titre, il est considéré comme un site industriel de production alors qu’il ne réalise que des prestations, et rend un service ouvert à tous les éleveurs. « Si nous ne trouvons pas de solution à cette impasse réglementaire, il ne nous restera plus qu’à fermer », lance le responsable.