En blé tendre, FranceAgriMer a légèrement réévalué les stocks finaux sur le marché français par rapport au mois dernier à 2,5 millions de tonnes (Mt), contre 2,4 Mt en octobre. Cela s’explique essentiellement par une révision à la baisse des exportations vers l’Union européenne et principalement vers l’Espagne, qui a connu une très bonne récolte.

 

L’organisme public chiffre à 7,8 Mt les exportations de la France vers l’Union européenne, contre 7,9 Mt le mois dernier. Les exportations vers les pays tiers sont, quant à elles, inchangées, à 8,8 Mt. « On est à un tournant de la campagne », a souligné Marc Zribi, de FranceAgriMer, estimant qu’il faudra surveiller les blés argentins et américains en seconde partie de campagne.

 

Les pluies abondantes qui ont touché ces derniers jours les champs argentins se sont arrêtées. « On ne sait pas si elles auront ou non un impact sur les rendements et la qualité », a-t-il précisé. Les blés argentins ont représenté une concurrence non négligeable ces dernières années pour les blés français en Algérie, principal débouché hors de l’Europe.

 

Du côté de l’orge, « les bilans sont toujours très tendus, avec un prix désormais supérieur à celui du blé meunier », a ajouté Marc Zribi.

 

À la clôture sur Euronext, la tonne de blé reculait de 75 centimes sur l’échéance de décembre, à 201 €, et de 25 centimes sur celle de mars, à 204,75 €.

 

Les bilans du maïs réalisé par FranceAgriMer étaient, quant à eux, inchangés, avec des stocks tout juste en dessous des 2 Mt.

 

La tonne de maïs gagnait 1 € sur l’échéance de janvier, à 175 €, et sur celle de mars, à 176,75 €.