Fournir des preuves, voilà ce qui est demandé pour obtenir le classement « nuisible » d’un animal. C’est là qu’intervient le piège photographique. La seule capture ici, c’est l’image de l’intrus, qui peut ensuite être transmise aux fédérations de chasseurs ou à la Fredon, pour appuyer une demande de dédommagement, par exemple. Ce type de piège coûte entre 100 et 300 euros selon la définition de la photo, la possibilité de consulter à distance sur le smartphone et la qualité des photos de nuit. Les espèces ciblées sont les gros mammifères comme les ours, les loups et éventuellement les sangliers.

Robustes et résistants aux conditions extrêmes, les pièges photographiques s’installent sur des arbres ou des piquets de clôtures. Ils sont vendus dans les magasins spécialisés dans la chasse ou la photographie.