Le prix du blé à Chicago était entraîné par celui du blé de printemps échangé à Minneapolis, qui a bondi jeudi à son plus haut niveau depuis mai 2014. « Cette poussée sur le blé de printemps est à lier avec les nouvelles prévisions météorologiques anticipant au cours des prochains six à dix jours un temps chaud et sec dans les régions des plaines du nord des États-Unis (où il est cultivé) », ont relevé les experts de Commerzbank.
« À cela venait s’ajouter le rapport StatCan avec une estimation de 22,4 millions d’acres de blés semés, toutes variétés confondues, soit un repli de 4 % par rapport à l’an dernier. Cette baisse des surfaces en blé se fait au profit des surfaces de canola, en hausse de 12 % par rapport à l’an dernier. On notera que les surfaces de blé dur sont en repli de 15.9 % par rapport à l’an passé affichées à 5.2 millions d’acres », notait de son côté le cabinet Agritel.
La hausse des cours sur Euronext était d’autant plus remarquée que l’euro se renforce nettement dans un contexte de discours de la part de la BCE, prônant un renforcement de la devise européenne face au dollar.
Vers 18 h, sur Euronext, la tonne de blé gagnait 4 € sur l’échéance de septembre à 177,25 €et 4 € sur celle de décembre à 182,50 €.
En ce qui concerne le maïs, la tonne restait inchangée sur l’échéance d’août à 174,50 € et perdait 75 centimes sur celle de novembre, à 172 €.