« Le marché américain baissant, il y a un ajustement des prix par rapport à Chicago ce matin, tandis que l’euro a remonté un petit peu aussi, par rapport au dollar », soulignait Gautier Le Molgat, analyste au cabinet Agritel.
« C’est un peu logique que ces deux éléments-là viennent peser », soulignait-il, s’étonnant même que « ça ne pénalise pas plus que ça les prix sur Euronext », estimant qu’il y a un « tassement » de la demande mondiale, après une semaine marquée par plusieurs appels d’offres.
Agritel évoquait, dans une note publiée mardi, une « raréfaction des offres à l’approche de la fin de la campagne », mais également un « ralentissement global des affaires en attendant la récolte de 2020 ».
Selon les derniers chiffres publiés lundi par Bruxelles, les exportations de blé tendre se sont un peu reprises, la semaine dernière, après une semaine précédente plus compliquée. L’Europe a exporté 835 476 tonnes de blé tendre (contre 731 132 tonnes la semaine précédente). « Le cumul atteint 24,78 Mt » (14,94 Mt l’année dernière), rapportait ainsi le cabinet Inter-Courtage.
« Dans le détail, la France atteint 8,05 Mt (+389 600 tonnes), devant la Roumanie, à 4,27 Mt (+84 000 tonnes). Puis viennent l’Allemagne à 3,34 Mt (+231 300 tonnes) et la Pologne à 2,35 Mt (+111 400 tonnes).
Peu avant 18h00 sur Euronext, la tonne de blé était stable sur l’échéance rapprochée de mai, à 195,25 €, et perdait 50 centimes sur l’échéance de septembre, à 187,25 €.
La tonne de maïs, quant à elle, augmentait de 50 centimes sur l’échéance de juin, à 167,00 €, et de 0,75 € sur l’échéance d’août, à 170,00 €.