La tonne de blé a approché le seuil des 200 euros mercredi, avant de se rétracter fortement, sur fond de grève dans les ports français. La situation dans les ports « continue de se dégrader avec la poursuite du mouvement de grève des dockers, conduisant à une situation de plus en plus tendue, notamment pour honorer les contrats à l’exportation », commentait le cabinet Agritel.

 

« La crainte qu’il peut y avoir, c’est que si on n’arrive pas à exporter les céréales en temps et en heure, on va se retrouver en fin de campagne potentiellement avec des céréales sur les bras au niveau national, ce qui pourrait peser sur les prix pour les producteurs l’année prochaine », redoutait Jean-René Menier, de l’association Passion Céréales et qui cultive une centaine d’hectares de céréales dans le Morbihan.

 

Peu avant 17h30 sur Euronext, la tonne de blé progressait de 50 centimes sur l’échéance de mars, à 196 euros, et de 75 centimes sur celle de mai, à 195,25 euros.

 

La tonne de maïs progressait, quant à elle, de 50 centimes d’euro sur l’échéance de mars, à 172,75 euros, et de 50 centimes sur celle de juin, à 177,50 euros.