« Il y a, d’une manière générale, une très bonne demande à l’exportation », soulignait ainsi Nathan Cordier, analyste au cabinet Agritel. Toutefois, le blé originaire de France n’a pas été retenu mercredi dans l’appel d’offres de l’Égypte, qui a acheté 300 000 tonnes dont deux bateaux de blé russe, deux bateaux de blé roumain et un bateau de blé ukrainien.
Apaisement entre les États-Unis et l’Iran
Le marché profitait aussi des hausses de cours à la Bourse de Chicago, libérés par un « apaisement entre l’Iran et les États-Unis », ajoutait M. Cordier.
Cultures sous surveillance en Russie
En Russie, les cultures de blé restent sous surveillance, compte tenu des faibles pluies de l’automne dernier, et des températures anormalement élevées, compte tenu de l’absence de couverture neigeuse et de l’état végétatif avancé des cultures, indiquait le cabinet Agritel.
Vers 18h00 sur Euronext, la tonne de blé regagnait 1,75 euro sur l’échéance rapprochée de mars, à 191,75 euros, et sur le contrat de mai, à 191,25 euros.
La tonne de maïs, quant à elle, progressait de 1,50 euro sur l’échéance de mars, à 172,75 euros, et de juin, à 177,00 euros. Sur la scène internationale, les États-Unis ont vendu 207 000 t de maïs à destination non communiquée.