Peu d’évolution sur les marchés du blé et du maïs en raison de leur clôture en début de semaine sur le bassin de la mer Noire (Noël orthodoxe) et la sortie du rapport de l’USDA le 10 janvier 2020. Les tensions internationales demeurent une source d’inquiétude, avec une prime de risque qui devrait s’inscrire dans les coûts de fret, notamment sur les destinations du Moyen-Orient.

 

Les températures sont supérieures à la normale sur l’ensemble du continent européen, dont le bassin de la mer Noire (état végétatif très avancé).

 

Agritel notait un léger repli des cours du blé lundi sur Chicago lié au scepticisme sur le volume réel que pourrait acheter la Chine en 2020 en commodités agricoles. L’accord du premier volet des négociations entre la Chine et les États-Unis devrait être signé le 15 janvier.

 

Les chiffres hebdomadaires de la production et des stocks d’éthanol sont meilleurs mais les perspectives à moyen terme restent dégradées, signale l’AGPM. Le contenu de l’accord commercial sino-américain, qui devrait être signé à la mi-janvier à la Maison Blanche, est attendu. Des achats de maïs, drèches et une baisse des droits de douane (45 %) sur l’éthanol américain pourraient être annoncés.

 

À 17h00 sur Euronext, la tonne de blé reprenait 50 centimes sur l’échéance de mars, à 188,75 euros, et stagnait également sur celle de mai, à 188,75 euros.

 

La tonne de maïs, quant à elle, reculait de 0,75 euro tant sur l’échéance de mars, à 171,75 euros, et de 50 centimes sur celle de juin, à 175,75 euros.