« Léger repli des cours du blé hier, tant sur considérations techniques […] que sur craintes de voir l’Algérie réduire ses achats dans les mois prochains », indique le cabinet Agritel dans une note.
« Le gouvernement algérien a décidé de limiter à 4 millions de tonnes ses importations de blé cette année contre 6,2 millions de tonnes l’an passé. Il reste à savoir si cette décision politique pourra être suivie intégralement ou partiellement dans les faits, au regard des besoins réels du pays. Toujours est-il que 45 moulins ont été fermés cette année et que 300 autres sont sous contrôle pour soupçon de corruption », ajoute Agritel.
Sur la scène internationale, si l’Algérie a acheté un volume autour des 500 000 tonnes lors de l’offre de cette semaine, il est probable que l’origine France ait été retenue majoritairement au regard de la non-compétitivité actuelle des origines argentines, qui seront toutefois certainement plus concurrentielles lors du début d’année prochaine », souligne Agritel. « Il se pourrait bien que l’Argentine se fraye une place également, ajoute Actualités agricoles dans son analyse marché. L’Argentine est très présente dans les achats de l’Algérie, surtout depuis la campagne de 2016-2017. »
« Au niveau mondial, le CIC a revu à la hausse la production de maïs, à 1,103 milliard de tonnes contre 1, 098 estimé le mois dernier. La récolte serait donc la troisième la plus importante », complète Actualités agricoles.
À 16h45 sur Euronext, la tonne de blé gagnait 25 centimes d’euro sur l’échéance de décembre, à 179,50 euros, et 50 centimes sur celle de mars, à 180,75 euros.
À la même heure, la tonne de maïs gagnait 50 centimes sur l’échéance de janvier, à 164,75 euros, et gagnait 75 centimes sur celle de mars, à 168,25 euros.