« Le marché, en cette période de pression récolte, est très nerveux », indiquait le cabinet Agritel, soulignant « des amplitudes de variation importantes d’une journée à l’autre », compte tenu des disponibilités importantes de marchandises. Les prix des blés ont cédé jeudi l’ensemble de la hausse de la séance précédente, s’ajustant ainsi face à la remontée de la parité euro/dollar notamment, revenue se négocier sur les plus hauts de la semaine.
D’après les dernières remontées au nord de la Loire recueillies par l’AFP auprès de plusieurs producteurs et courtiers, les rendements s’annoncent supérieurs aux attentes, même si la prudence reste de mise, la moisson n’ayant pas encore démarré dans tous les bassins de production. La qualité, notamment en termes de teneur en protéines, semble un peu inférieure à la récolte de l’année passée, mais suffisante pour permettre aux marchandises françaises de s’exporter.
La récolte de blé tendre était avancée, au 15 juillet, à 33 %, selon FranceAgriMer. L’organisme a publié son rapport Céré’Obs sur les conditions et les avancées des cultures au 15 juillet et les chiffres de conditions bonnes à très bonnes restent stables en blé tendre, à 73 % (73 la semaine passée et 71 en 2018). Chiffres également stables en orge d’hiver, à 73 % (73 et 69) et en orge de printemps, à 72 % (72 et 75). En revanche, s’ils baissent en maïs, à 74 % (78 et 71), ils progressent encore en blé dur à 73 % (71 et 62).
Vers 18h00 sur Euronext, la tonne de blé progressait de 1,75 euro sur l’échéance rapprochée de septembre, à 176,50 euros, et 2,25 euros sur celle de décembre, à 181,25 euros.
La tonne de maïs, quant à elle, augmentait de 2 euros sur l’échéance rapprochée d’août, à 180 euros, et 2,50 euros sur celle de novembre, à 178,75 euros.
Peut-être une conséquence de l’inquiétude causée par le prochain épisode de canicule prévu en France pour la semaine prochaine.