« En oléagineux, les opérateurs demeurent prudents face aux potentiels de rendement en colza. Face à une production annoncée de longue date en repli, la trituration (broyage des graines) européenne risque en effet de devoir largement recourir aux importations pour compenser le manque de disponibilité », indiquait le cabinet Agritel.

 

Concernant l’huile de palme, la publication d’un nouveau rapport malaisien la semaine prochaine donnera des indications sur les stocks et les perspectives d’exportation dans le pays.

 

À la clôture sur Euronext, la tonne de colza perdait 1,75 euro sur l’échéance rapprochée d’août, à 363 €, et aussi sur celle de novembre, à 367 €.

 

« Le marché du tournesol reste atone, indique par ailleurs Coop de France métiers du grain dans sa lettre hebdomadaire “Actualités agricoles”. L’attention des opérateurs se porte actuellement sur les pays de la mer Noire où les conditions climatiques, notamment le temps sec, commencent à dégrader les cultures. Concernant les variétés oléiques, les primes restent très élevées par rapport au tournesol classique en raison d’un manque d’offre à court terme. Toutefois, l’augmentation des surfaces de tournesol oléique en Ukraine pourrait être l’élément baissier de cette prime à moyen terme. »