« Quand le marché américain ne booste pas, on ne monte pas », commentait Gautier Le Molgat, analyste au cabinet Agritel, rappelant les perspectives de récolte très importantes pour l’instant, en Europe et dans le bassin de la mer Noire.

 

Concernant la Russie, les craintes de déficit hydrique sur les cultures, évoquées par certains bons connaisseurs du marché, sont « loin d’être avérées », jugeait d’ailleurs Gautier Le Molgat. En dépit des intempéries, les prix du marché américain baissaient en raison de chiffres un peu meilleurs que prévu, concernant la proportion de cultures dans un état jugé bon à excellent, révisée de 61 à 64 %.

 

Sur le plan monétaire, l’euro se stabilisait face au dollar, mais après avoir atteint son plus haut niveau depuis un mois et demi.

 

En revanche, concernant les semis de maïs, le ministère américain de l’Agriculture les a estimés réalisés à seulement 67 % aux États-Unis, « bien inférieurs aux attentes », autour de 70 %, selon Agritel, ce qui avait tendance à soutenir les prix, du maïs américain, et par ricochet des maïs brésilien, ukrainien et européen.

 

Vers 17h50 sur Euronext, la tonne de blé meunier reculait de 2 euros sur l’échéance de septembre, à 183,25 euros, et sur celle de décembre, à 186,25 euros.

 

Le maïs français était en légère baisse, perdant 1,50 € sur l’échéance d’août, à 178,00 euros, et 1 € sur l’échéance de novembre, à 175 euros.