« Les inquiétudes sur la situation météorologique persistent aux États-Unis, avec des inondations toujours bien présentes sur le Midwest, engendrant des inquiétudes sur les semis de printemps, indique Agritel. Pour le moment, c’est le blé qui bénéficie de cet épisode, mais le maïs pourrait rapidement lui emboîter le pas, si au 15 avril, la situation ne s’était pas améliorée outre Atlantique. »

 

Quant à ODA, il revenait hier soir sur les échéances du blé pour la campagne de 2019-2020 qui ont trouvé du soutien supplémentaire dans le développement des conditions sèches en Europe. « En effet, aucune précipitation n’est attendue en Europe de l’Ouest pour les 15 prochains jours, ce qui devrait contribuer à accentuer le déficit hydrique », rapporte ODA.

 

Agritel ajoute par ailleurs que « sur la scène internationale, l’Égypte lance un nouvel appel d’offres en blé pour chargements entre le 25 avril et le 5 mai. Si la compétition devait rester rude avec les origines russes, ce sont les délais de paiement qui pourraient être l’arbitre, puisque ce « tender » est de nouveau pour paiement à 180 jours, contre paiement immédiat sur les derniers « tenders ».

 

L’Arabie Saoudite a, quant à elle, acheté 730 000 t d’orge fourragère, faisant suite à son appel d’offres de la semaine passée. Si les origines sont optionnelles, on constate que les origines argentines étaient les plus compétitives. »

 

Vers 18h00 sur Euronext, la tonne de blé perdait 1 euro sur l’échéance de mai, à 188,50 €, et était stable sur celle de septembre, à 178,75 €.

 

Le maïs perdait 25 centimes sur l’échéance de juin, à 170,75 €, et était stable sur celle d’août, à 174,75 €.