De nouvelles prévisions de récolte russe à la hausse, fixant à 118 millions de tonnes le volume de céréales pour la campagne de 2019, ont contribué à alourdir la tendance.

 

La Tunisie a conclu mardi un accord pour l’achat de 100 000 tonnes de blé tendre, 92 000 tonnes de blé dur et 75 000 tonnes d’orge fourragère.

 

Le ministre russe de l’Agriculture a estimé jeudi matin que les récoltes de céréales en 2019 en Russie s’élèveraient à 118 millions de tonnes. « Au vu des dernières données collectées par le ministère de l’Agriculture dans les régions, nous avons des raisons d’augmenter notre prévision de récolte de céréales à 118 millions de tonnes. C’est une hausse de 5 % par rapport à l’an dernier », a dit le ministre Dimitri Patrushev à la presse, en marge d’un forum d’investisseurs russes.

 

Initialement les prévisions de récolte russe portaient sur 108 à 110 millions de tonnes. En 2018, les Russes avaient récolté 112,8 millions de tonnes de céréales contre 135,4 millions de tonnes en 2017.

 

Parallèlement, le ministère de l’Agriculture français a publié ses surfaces de culture d’hiver pour 2019. Les surfaces de blé et d’orge d’hiver n’évoluent pas, tandis que la surface de blé dur a été revue en hausse de 3 % par rapport à la précédente estimation à 318 000 hectares.

 

À la clôture sur Euronext, la tonne de blé perdait 3 euros la tonne, à 198,25 euros, sur l’échéance de mars, et 3,25 euros sur celle de mai, à 199,50 euros.

 

La tonne de maïs perdait 25 centimes sur l’échéance de mars, à 175,25 euros, et 75 centimes sur l’échéance de juin, à 177 euros.