Les industriels ont des besoins mesurés du fait du début des vacances et de la fermeture des restaurants scolaires. Les abattoirs ont réduit sérieusement leur activité. Les disponibilités saisonnières ne sont pas très abondantes. Les éleveurs commencent à garder une partie des animaux maigres pour une finition à l’herbe dès que les conditions le permettront. Il en résulte un commerce assez équilibré et des tarifs stables dans les réformes laitières.

 

Les tarifs des prim’holsteins (P+ lourdes) se situent toujours entre 2,60 et 2,70 € dans le grand Ouest et le nord du pays, et montent jusqu’à 2,75 € dans certains abattoirs du Sud. Les P=3 se vendent entre 2,45 et 2,55 €, en fonction du poids, avec un seuil souvent autour de 260 kg.

 

La vente est assez fluide dans les montbéliardes ordinaires du Sud-Est, dont une partie remonte vers le Nord et l’Ouest pour être engraissées. Les P= se vendent de 2,50 à 2,80 € sur le marché de Bourg-en-Bresse.

 

Les achats de rentrée devraient rendre la situation plus favorable à partir de la troisième semaine de février.