Parmi les facteurs de soutien aux prix, les nouvelles en provenance de l’Argentine, concurrent d’ordinaire du blé français, notamment sur des marchés stratégiques comme l’Algérie.

 

« En Argentine, les rendements baissent avec des pluies conséquentes et on émet beaucoup de doutes sur la qualité », indiquait Antoine Gautier, analyste au cabinet ODA. Il notait que les chargements de blé au départ de ce pays, soutenus en début de récolte, avaient « bien ralenti » ces derniers jours.

 

« Le rebond des prix sur le marché américain et les craintes sur les qualités des blés argentins permettent ainsi aux origines européennes d’effacer le mouvement de repli des deux dernières semaines et dans l’attente d’un rapide retour des affaires à l’export en ce premier trimestre de 2019 », notait pour sa part le cabinet Agritel, dans une note publiée ce jour.

 

En Russie, en cette période de fête qui s’étend du 30 décembre 2018 au 8 janvier 2019, l’activité restera ralentie, permettant ainsi aux opérateurs de faire le bilan d’une première partie de campagne extrêmement dynamique en ce qui concerne le blé, signale Agritel.

 

À l’approche de la clôture sur Euronext, la tonne de blé progressait de 75 centimes d’euro sur l’échéance de mars, à 206,75 euros, et de 75 centimes également sur le contrat de mai, à 208 euros.

 

La tonne de maïs progressait de 1,25 euro sur l’échéance de mars à 182 euros, et de 1 euro sur celle de juin à 185,25 euros.