De nombreux bateaux ukrainiens attendaient, selon le cabinet Inter-Courtage, de pouvoir quitter la mer d’Azov, au cœur de l’escalade entre Moscou et Kiev, en passant par le détroit de Kertch, afin de rejoindre la mer Noire. Le détroit de Kertch est contrôlé par la Russie. La mer d’Azov compte pour 4 à 5 % des exportations ukrainiennes et 20 % des exportations russes de céréales, selon Inter-Courtage.

 

Autre élément de soutien, l’achat par l’Algérie de près de 600 000 tonnes de blé, qui pourraient provenir de France, mais également d’Argentine et de la mer Baltique, croit savoir Inter-Courtage.

 

Le marché restait toutefois extrêmement calme, les vendeurs faisant de la rétention de marchandises, en attendant une remontée des cours, soulignait Damien Vercambre, analyste au cabinet Inter-Courtage.

 

A l’approche de la clôture sur Euronext, la tonne de blé gagnait 1 euro sur l’échéance de mars, à 202,50 euros, et également sur celle de mai, à 203,75 euros.

 

La tonne de maïs, quant à elle, perdait 50 centimes d’euro sur l’échéance de janvier, à 173,75 euros, et sur celle de mars, à 176 euros.