« Il y a eu pas mal d’inquiétudes ces derniers temps en raison du temps très sec, et, ce week-end, une atténuation des craintes du fait des pluies », estimait Manon Sailley, analyste au cabinet ODA. FranceAgriMer affiche des semis de blé d’hiver réalisés à hauteur de 51 % au 21 octobre et des récoltes de maïs réalisées à hauteur de 91 %.
Vendredi, les prix étaient fortement montés, par sympathie avec le marché des matières premières de Chicago, où le prix des blés a été dopé par la vente d’un bateau de blé américain à l’Égypte.
L’un des premiers marchés d’importation du monde, inondé ces derniers temps par les blés russes, n’avait plus eu recours à la marchandise des États-Unis depuis environ un an et demi, soulignait Manon Sailley.
L’Égypte a acheté vendredi 470 000 tonnes de blé, dont 350 000 tonnes de blé russe, 60 000 tonnes de blé ukrainien et 60 000 tonnes de blé américain, selon le cabinet Agritel. En revanche, une offre française n’a pas abouti car elle n’était pas compétitive.
Le blé à Chicago continuait de s’apprécier. Le maïs, quant à lui, rebondissait un peu, mais la tendance n’était « pas forcément durable, du fait de la concurrence des maïs d’importation », comme les maïs roumains et ukrainiens, soulignait Manon Sailley.
Sur Euronext, vers 18h15, la tonne de blé reculait de 1,75 € sur le contrat de décembre, à 200,75 €, et de 1,50 € sur le contrat de mars, à 204,00 €.
La tonne de maïs regagnait 2,50 € sur l’échéance de novembre, à 168,00 €, et 25 centimes sur celle de janvier, à 170,25 €.