Dans l’ouest du pays, où le potentiel de récolte était le plus intéressant, des gelées ont touché les champs ce week-end, laissant craindre des dégâts sur les cultures, indiquait à l’AFP Manon Sailley, du cabinet ODA. Le bureau de la statistique du pays avait déjà révisé à la baisse la production de blé, à 19,1 millions de tonnes, compte tenu de la sécheresse qui a touché l’est du pays, lequel fait partie des pays exportateurs.

 

Tous ces éléments accentuent le rebond technique entamé à la fin de la semaine dernière, après la forte baisse causée par le rapport du ministère américain de l’Agriculture, qui avait revu à la hausse la production de blé russe et avait aussi fortement révisé à la hausse les rendements de production de maïs aux États-Unis.

 

Peu avant la clôture sur Euronext, la tonne de blé progressait de 1,25 euro sur l’échéance de décembre, à 199 euros, et de 1 euro sur l’échéance de mars, à 201,50 euros.

 

Concernant les maïs, la récolte vient de débuter en France. Affectée par une météo capricieuse, avec beaucoup d’eau en hiver et au printemps, puis une sécheresse continue cet été, elle s’annonce hétérogène. Autres conséquences de cette météo singulière, les récoltes sont en avance dans la plupart des régions sauf dans le Sud-Ouest où les maïs ont été implantés tardivement, selon l’organisme Passion Céréales.

 

La tonne de maïs, par sympathie avec le blé, regagnait 0,75 euro sur l’échéance de novembre, à 177 euros, et 0,25 euro sur celle de janvier, à 179,25 euros.