L’avancement des ensilages de maïs et la fin du Space vont s’accompagner d’un peu plus de sorties de réformes dans l’ouest du pays. Les industriels vont essayer de profiter de cette situation pour peser sur les prix. Les bonnes montbéliardes plafonnent à 3,40 €. Le tri est plus sévère dans les animaux en manque de viande et de finition, avec des tarifs qui tombent rapidement à 2,55 € pour les P= à Bourg-en-Bresse, voire moins en entrée de gamme.

 

Les tarifs des prim’holsteins se maintiennent, mais la qualité de l’offre se tasse dans les abattoirs, avec des animaux plus légers et moins finis. Les P+/O– lourdes se vendent entre 2,90 et 2,95 €, voire 3 € dans certains outils. La gamme est plus ouverte dans le milieu de gamme où les animaux en manque de finition sont nombreux et dévalorisés. Les prix des P– vont de 1,50 à 2,30 €, en fonction du poids et des abattoirs.

 

Dans le secteur allaitant, le marché reste à l’équilibre avec des tarifs qui résistent à la baisse malgré une demande qui tend à se rétracter. Peu de changement pour les bonnes blondes d’Aquitaine, charolaises, aubracs et limousines de qualité bouchère. Les bonnes charolaises U se valorisent entre 3,80 et 3,96 € mais ont des difficultés à dépasser les 4 €. Le commerce est régulier avec des cours stables pour les vaches R= qui se situent entre 3,60 et 3,70 €. Les vaches allaitantes bas de gamme (O) sont triées et se commercialisent entre 3,20 et 3,50 €.