Les inquiétudes persistantes concernant la canicule et la sécheresse dans le nord de l’Europe comme en Allemagne et les pays baltes font pression sur les prix. En Ukraine également, les conditions météo provoquent une sévère révision à la baisse de la prochaine récolte : « Le service de météorologie ukrainien estime, par le biais de son modèle, la production de blé du pays à 23,3 millions de tonnes face aux conditions climatiques », relève ainsi le cabinet ODA. Pour mémoire, le pays avait fauché l’an dernier près de 27 millions de tonnes d’épis.
Sur le plan monétaire, l’euro se stabilisait face à un dollar renforcé par un certain apaisement des tensions entre Washington et Pékin, et en amont d’un sommet européen qui s’annonce tendu.
Besoins en augmentation
Concernant la demande, le gouvernement égyptien n’a pas réussi à acheter autant de blé local qu’il l’anticipait, ce qui devrait augmenter ses besoins d’achat sur le marché international, selon ODA.
En parallèle, après son appel d’offres de la veille, la Tunisie a acheté pour 125 000 tonnes de blé et 75 000 tonnes d’orge.
Dans ces conditions, vers 17h15 sur Euronext, la tonne de blé perdait 75 centimes d’euro sur le contrat de septembre à 174,00 € et 50 sur celui de décembre à 177,75 €. La tonne de maïs, quant à elle, était dans le vert, gagnant 0,75 € sur le contrat d’août à 164,50 € et regagnant 50 centimes sur l’échéance de novembre à 168,50 €.