Le dollar est soutenu par ses fondamentaux, tels sa relation avec les rendements du Trésor américain, selon Jasper Lawler, analyste pour London Capital Group. Le billet vert profite de la montée des rendements du Trésor à dix ans et deux ans, revenus à leur plus haut niveau depuis plusieurs années. Le taux à dix ans a même dépassé mardi la barre symbolique des 3 %, une première depuis le début de 2014.

 

Sur le marché des céréales, l’Algérie a acheté entre 200 000 tonnes et 220 000 tonnes de blé dur, et le Bangladesh a lancé un appel d’offres pour 50 000 tonnes de blé meunier. En Corée du Sud, le premier producteur d’alimentation animale NOFI a lancé un appel d’offres pour 65 000 tonnes de blé fourrager, indique Inter-Courtage dans une note.

 

La Russie a publié des chiffres illustrant le boom de ses exportations de céréales : au 18 avril, la Russie avait exporté 33 millions de tonnes de blé pour cette campagne, soit une hausse de 43 % par rapport à la même date l’an passé, 4,7 millions de tonnes d’orge, soit un doublement par rapport à 2016, et 4,4 millions de tonnes de maïs, une hausse de 5 %, signale Inter-Courtage.

 

Peu avant 17 h sur Euronext, la tonne de blé gagnait 1,50 € sur l’échéance de mai, à 165 €, et 2,25 € sur celle de septembre, à 168,75 €, avec près de 39 900 lots échangés.

 

La tonne de maïs gagnait 1,25 €, à 163,25 €, sur l’échéance de juin, et 0,50 € sur l’échéance d’août, à 168,50 €, pour un peu plus de 1 800 lots échangés.