Vers 18h15 sur Euronext, la tonne de blé reculait de 0,75 euro en mai, à 165,75 €, et de 1,00 € en septembre, à 169,50 €.
La chute du rouble redonne aux origines russes, déjà bien positionnées, une compétitivité encore accrue à l’exportation. Agritel rappelle que « ce sont dorénavant probablement près de 40 millions de tonnes de blé qui pourraient être exportées cette campagne par la Russie, un record ».
En revanche, l’euro reculait face au dollar après la publication des minutes de la Réserve fédérale américaine (Fed) la veille et alors que les tensions géopolitiques restent le principal élément d’incertitude.
Inquiétude de Soufflet sur la grève SNCF
Après les producteurs de blé et FranceAgriMer, c’était au tour du groupe Soufflet, premier malteur mondial, de faire part jeudi de ses inquiétudes quant aux conséquences de la grève SNCF sur son activité.
Cette grève « impacte lourdement notre capacité à transporter les céréales en France », a indiqué le groupe, qui n’a pu « réaliser qu’un train sur quatre au cours de la première semaine du mois d’avril ».
« Nous ne pouvons pas compenser les trains annulés par un transport fluvial en péniche ou en camions, en raison des inondations persistantes sur l’axe Seine et de la saturation du transport routier », déplore le groupe.
« Les coûts de location de wagons non transportés, les surcoûts de stockage, les pénalités de retard de livraison affectent financièrement la filière céréalière. Dans ce contexte, cette grève est catastrophique et menace la capacité à valoriser les céréales françaises dans les prochains mois », a conclu le groupe.
La tonne de maïs, quant à elle, reculait de 1,00 € sur juin, à 166,25 €, et de 0,75 € sur août, à 170,50 €.