Les vacances scolaires continuent de peser sur les ventes dans le secteur de l’aval, mais le recul de l’offre en réformes laitières est très sensible, ce qui entraîne un commerce plus ferme du fait de la concurrence entre acheteurs. Ces derniers cherchent en effet à couvrir les volumes nécessaires pour charger les abattoirs et les unités de transformation. Une première détente tarifaire est observée sur les marchés, ainsi que dans les abattoirs.
Dans le Grand Ouest, les vaches prim’Holsteins P=3 de plus de 260 kg se négocient régulièrement entre 2,50 et 2,60 €/kg net. Les P+ lourdes montent à 2,65-2,70 €. Ces tarifs grimpent jusqu’à 2,80 €, voire davantage dans les autres régions, où le déficit de l’offre est plus marqué.
Cet assouplissement du commerce est moins sensible dans les normandes et les montbéliardes, qui se vendent autour de 3,05 € pour les O= et 3,20 € pour les R. Ce sont souvent les animaux plus maigres qui bénéficient d’une demande accrue pour la préparation de la mise à l’herbe.
La demande reste atone dans le cheptel allaitant, avec des vaches O qui se négocient sensiblement au prix des vaches mixtes, soit de 2,90 à 3,35 € en fonction du poids. La tendance est au maintien des prix dans les vaches R, qui se vendent entre 3,40 et 3,50 €, voire 3,55-3,60 € dans les jeunes vaches charolaises viandées. En revanche, dès que l’on monte dans la gamme, la demande est moins active et les tarifs sont juste reconduits dans les génisses et vaches U.