L’euro restait mardi à des niveaux très élevés, au-dessus de 1,22 dollar, ce qui pénalise toujours notre compétitivité à l’exportation, « même si on assiste à un certain raffermissement des prix sur le bassin mer Noire, conséquence notamment d’une logistique qui se contracte avec la baisse des températures », notait le cabinet Agritel. Pas d’inquiétude néanmoins sur l’état des cultures dans cette région.

Le blé français résiste à la pluie

Pas d’inquiétude non plus sur pour les blés français, selon Philippe Pinta, président de l’Association générale des producteurs de blé. « Les fortes pluies permettent de remplir les réserves qui étaient vides, estime-t-il. Nous sommes désormais sereins pour la campagne d’irrigation à venir. Quant aux blés qui sont sous l’eau, cela concerne essentiellement les zones inondables. Par ailleurs, un blé peut rester sous l’eau 15 jours sans encombre. »

 

Vers 17h00 sur Euronext, la tonne de blé perdait 0,50 € tant sur l’échéance de mars, à 155,25 €, que sur celle de mai, à 158,25 €.

Le maïs toujours en baisse

Selon l’Association générale des producteurs de maïs, « des achats de couverture pour des livraisons à court et moyen termes sont signalés sur la France ». Au 23 janvier, la tonne s’échangeait à 145 €/t en Fob Creil, en baisse depuis près de trois mois. Sur le marché à terme européen, la tonne a perdu 7 € en 10 jours sur l’échéance de mars 2018, à 152 €/t le 23 janvier.

 

En Argentine, si la plupart des semis de maïs ont été réalisés, seuls 11 % seraient en bonnes à très bonnes conditions de culture, entre autres, à cause du manque d’eau.

 

La tonne de maïs perdait 0,50 € sur mars, à 151,50 €, et restait inchangée sur juin, à 158,75 €.