L’agence russe de météorologie Rosguidromet a reconnu lundi qu’une concentration « extrêmement élevée » de ruthénium-106 avait été détectée à la fin de septembre dans plusieurs régions de Russie, notamment le sud de l’Oural. La Russie a toutefois affirmé mardi n’avoir enregistré « aucun incident ni panne » sur ses installations nucléaires.
Ces informations ont incité les fonds à racheter du blé, selon Damien Vercambre, du cabinet Inter-Courtage, pour qui « les gens ont tout de suite fait le lien avec Tchernobyl ». À l’époque, rappelle-t-il, le blé américain « avait pris pendant une grosse semaine plus d’un dollar », avant de retomber.
Pour lui, le marché anticipe une décision d’un grand pays importateur de ne pas importer de blé russe, alors que cette marchandise, qui connaît des excédents records, pèse sur les cours depuis de longs mois. Le marché est toutefois extrêmement calme, à la veille de la fermeture, jeudi, de la Bourse de Chicago, pour cause de fête de Thanksgiving.
Vers 16h15 sur Euronext, la tonne de blé progressait de 0,50 € sur l’échéance de décembre à 158,75 €, et était stable sur mars à 163,00 €.
La tonne de maïs, quant à elle, gagnait 0,25 € sur janvier, à 154,25 € et perdait 0,75 € sur mars à 159,75 €.