Cette évolution de la parité pèse sur les céréales européennes, dont la compétitivité est mise à mal ces dernières semaines par les prix très bas pratiqués par les voisins de la région de la mer Noire (Russie et Ukraine, notamment). Vers 16 h 45 sur Euronext la tonne de blé était inchangé à 163 € pour l’échéance de décembre 2017 et perdait 50 centimes à 168,00 € sur celle de mars 2018.
« On note très peu de bateaux en cours de chargement ou attendus dans les ports français, indiquait effectivement vendredi Coop de France métiers du grain, ajoutant que si la hausse du fret et la baisse de l’euro contre le dollar jouent en faveur de l’origine européenne, le blé argentin arrive sur le marché et s’impose comme le plus compétitif du moment, notamment à destination de l’Algérie. »
« Selon l’attaché à l’USDA en Argentine, la production de blé s’afficherait à 16,8 millions de tonnes cette année et celle de maïs à 40 millions. Cela est inférieur de 700 000 t en blé et de 2 millions de tonnes en maïs aux chiffes du mois passé affichés par l’USDA. Cela est la conséquence des fortes pluies de ces dernières semaines, avec pour impact une baisse des surfaces qui auraient été emblavées », informe le Cabinet Agritel.
Le maïs gagnait sur Euronext 50 centimes à 160,50 € la tonne pour janvier 2018, et gagnait 25 centimes sur l’échéance de mars 2018 à 164,75 €.