Peu avant 17h00 sur Euronext, la tonne de blé regagnait 0,75 euro sur l’échéance rapprochée de septembre à 169 euros et 25 centimes d’euro sur l’échéance de décembre à 174 euros.
« Il y a l’euro qui baisse par rapport au dollar, Chicago qui remonte un petit peu, et un niveau de prix bon à acheter », relevait un analyste du cabinet Inter-Courtage.
Sur la scène internationale, l’Égypte, premier importateur mondial, a conclu un achat pour 420 000 t de blé, dont 300 000 t d’origine russe, 60 000 t d’origine ukrainienne et 60 000 t d’origine roumaine. « L’avancée des récoltes en Russie permet ainsi d’alimenter davantage le marché à l’exportation sachant que les prix Fob retenus oscillaient entre 202,35 et 204,65 $/t, souligne Agritel. L’origine française proposée s’affichait plus chère de l’ordre de +2 $/t à 207,60 $/t, sachant que le prix du fret est également légèrement plus cher que les origines mer Noire. »
La tonne de maïs, quant à elle, reculait de 1 euro sur l’échéance d’août, proche de la clôture, à 162 euros et de 25 centimes sur l’échéance de novembre à 166,25 euros.
Les pluies attendues aux États-Unis offrent un élément de détente pour les cours du maïs à Chicago qui reviennent se négocier sur les plus bas de ce mois de juillet. Les opérateurs demeurent néanmoins vigilants car les prévisions changent rapidement au fur et à mesure des mises à jour des modèles utilisés.