Les révisions à la baisse en termes de production de blé de printemps aux USA étaient « bien modestes », souligne Agritel. D’autant que la production russe a, quant à elle, été revue à la hausse « de façon assez importante », ajoute le cabinet ODA.

 

Autres facteurs baissiers, les stocks de fin de campagne au niveau mondial estimés par l’USDA, étaient « au-dessus des attentes » sur le blé et le maïs ainsi que le soja, a relevé ODA.

 

Au niveau mondial, l’estimation du stock de report à la fin de la campagne de 2017-2018 s’élève à 260,60 millions de tonnes contre 261,19 millions l’an passé pour le blé, et à 59,06 millions de tonnes contre 53,60 millions estimés le mois dernier pour le maïs.

 

Par ailleurs, la production de blé d’hiver a été revue en hausse aux USA, « prenant par surprise les opérateurs », ajoute Agritel.

 

La production mondiale de blé pour la campagne de 2017-2018 est évaluée par l’USDA à 737,8 millions de tonnes contre 739,5 le mois dernier, les prévisions de baisse de production aux États-Unis, en Australie, en Chine et dans l’Union européenne étant partiellement effacées par une hausse de la production en Russie et en Turquie.

Baisse de l’autoconsommation

Pour la France, FranceAgriMer a révisé mercredi à la hausse son estimation de stocks de report de blé de près de 100 000 tonnes, conséquence principalement d’une nette révision à la baisse de l’autoconsommation à la ferme, note le cabinet Agritel.

 

Vers 17 heures jeudi, les cours du blé, qui sont tombés mercredi soir au-dessous de la barre psychologique des 180 euros, abandonnaient encore 3,75 € sur l’échéance de septembre à 175,75 €/t, et 2,75 € sur celle de décembre, à 182 €.

 

Les cours du maïs reculaient de 1 €/t à 170,75 € pour l’échéance d’août et de 1,5 € à 170,50 € pour l’échéance de novembre.