Vers 16 heures, le blé perdait 0,75 euro sur l’échéance de septembre à 180,50 euros la tonne et 1,25 euro sur celle de décembre à 186 euros la tonne.
Les cours ont affiché au début de la semaine « une belle progression, toujours dans un contexte d’adversité climatique sévère aux États-Unis, affectant particulièrement les blés de printemps. Les opérateurs craignent maintenant que le déficit hydrique ne réduise quelque peu également le potentiel des maïs outre-Atlantique », indique le cabinet Agritel dans une note.
Sur la scène internationale, après l’achat ce weekend de 115 000 t de blé russe par l’Égypte, c’est au tour de l’Iran de lancer un appel d’offres pour 200 000 t d’orge fourragère et 200 000 t de maïs.
En France, les moissons ont été stoppées en raison des pluies et ne pourront reprendre probablement qu’à la fin de la semaine, à la faveur du retour d’un temps plus clément, selon Agritel.
Le ministère de l’Agriculture affiche une première estimation de production de blé tendre en France à 36,2 millions de tonnes, en se basant sur un rendement national de 70,4 quintaux à l’hectare pour une surface de 5,147 millions d’hectares. En orges, la récolte est estimée à 12,2 millions de tonnes réparties entre 9,7 millions pour l’orge d’hiver et 2,5 millions pour l’orge de printemps.
À la même heure, les cours du maïs reculaient de 0,50 euro la tonne à 172,50 euros pour l’échéance d’août, et de 0,75 euro à 172 euros la tonne pour l’échéance de novembre.