Les cours du blé européen étaient en baisse jeudi en fin d’après-midi, après avoir franchi la barre des 180 € la tonne lors de la séance de mercredi.
Le marché montre « une certaine forme de réticence à aller au-delà des niveaux actuels », indique le cabinet Agritel dans une note. Le cabinet indique par ailleurs que « les cours sur le bassin de la mer Noire progressaient de façon bien moindre que sur le reste du monde, rendant ces origines très compétitives sur la scène internationale ». Cela s’est d’ailleurs illustré avec l’appel d’offres lancé par l’Égypte, qui a vu la Russie s’octroyer mercredi la part du lion avec 350 000 tonnes et la Roumanie 60 000 tonnes.
Selon Agritel, la France pourrait avoir « une place de choix » en tant que fournisseur d’une commande de l’Algérie, mais « il n’est pas impossible que l’Argentine ait été également retenue pour partie » de la commande.
Par ailleurs, les analystes d’Agritel affichent une estimation de production de blé tendre au niveau européen de 141,8 millions de tonnes et de 150 millions de tonnes tous blés confondus. Les exportations vers les pays tiers (hors UE) sont affichées à 27,4 millions de tonnes.
Peu après 17h00, sur Euronext, la tonne de blé perdait 2 € sur l’échéance de septembre à 178,5 € et 2,75 sur celle de décembre à 184,25 €.
En ce qui concerne le maïs, la tonne perdait 1,5 € à 172 € sur l’échéance d’août et était stable sur celle de novembre à 172,5 €.