Vers 16 heures, la tonne de blé regagnait 50 centimes sur l’échéance rapprochée de septembre à 167 euros ainsi que sur celle de décembre à 171,50 euros.

 

De manière générale, les opérateurs demeurent dans l’expectative, dans l’attente des pluies qui pourraient améliorer la situation des cultures en Europe de l’Ouest et, entre autres, en France.

 

Jean-Paul Bordes, directeur de la recherche et du développement d’Arvalis, estime que le mois qui vient va décider du sort des céréales françaises, notamment au niveau du nombre de grains par épi et de la qualité de ces grains. Il attend également beaucoup du retour des pluies qui devrait être « plutôt bénéfique », même si, là encore, elles risquent d’être très hétérogènes de par leur caractère orageux.

 

Pour Philippe Pinta, président de l’AGPB, « si le mois de juin se passe bien, il y aura des catastrophes localement, mais ce ne sera pas une mauvaise année pour la France ». Il espère « un temps un peu couvert, pas trop chaud et de temps en temps un peu de pluie ».

 

Après une chute à 161 €/t au début de la semaine, la tonne de maïs, elle, progressait de 25 centimes sur l’échéance rapprochée de juin à 162,25 euros et un euro sur l’échéance d’août à 171,50 euros.