Peu avant 17h00 sur Euronext, la tonne de blé perdait 25 centimes sur l’échéance de septembre à 169 €, et était stable sur l’échéance de décembre à 172,50 €.

 

Les opérateurs s’attendent à une révision à la baisse des stocks mondiaux de fin de campagne, tant en blé qu’en maïs, autour, respectivement, de 246 et 210 millions de tonnes, selon le cabinet Agritel.

 

Une tendance assez conforme à ce que prévoit pour le blé français, FranceAgriMer, qui a tenu mercredi son conseil spécialisé sur la filière céréalière.

 

« Le stock final est abaissé de 200 000 tonnes, à 2,4 millions de tonnes, un peu en deçà de la moyenne quinquennale », a déclaré lors d’une conférence de presse, Olivia Le Lamer, adjointe au chef de l’unité des grains et du sucre de FranceAgriMer. Selon elle, il est cependant encore possible d’avoir des « surprises » d’ici à la fin de la campagne, notamment sur les volumes qui pourraient rester en ferme.

 

Pour la prochaine récolte, « nous traversons une nouvelle année atypique sur le plan climatique », a déclaré Catherine Cauchard, chef de projet chez Céré’Obs (observatoire des récoltes à FranceAgriMer).

 

« Le potentiel pour une année moyenne est là, le climat des prochaines semaines nous dira ce qui est possible », a déclaré Rémi Haquin, président du conseil spécialisé pour la filière céréalière de FranceAgriMer : « Pas d’euphorie, pas de catastrophisme », a-t-il résumé.

 

La tonne de maïs était stable sur l’échéance de juin à 173,75 € et perdait 25 centimes sur août à 178,25 €.