Les marchés ont stoppé leur progression depuis hier, se rapprochant de zones de résistance sur Euronext, ce qui donnait lieu à des prises de profit.

 

« Les conditions climatiques sur le bassin de la mer Noire, notre principal concurrent, demeurent favorables aux cultures, qui affichent un état jugé très satisfaisant à la sortie de l’hiver », précise le cabinet Agritel dans une note.

L’activité était soutenue sur Euronext en blé hier, avec plus de 61 000 lots échangés. Sur le contrat CME blé européen, 77 lots étaient échangés.

 

« Les cours sur le rapproché trouvent un peu de soutien grâce à l’activité d’exportation. Cependant, le marché peine en blé à afficher de la progression, dans un contexte de récolte dans l’hémisphère Nord attendue pour le moment satisfaisante, avec bien entendu l’essentiel de la progression à mettre à l’actif de la France », poursuit Agritel.

 

La Commission européenne estime la récolte de blé pour 2017 à 143 millions de tonnes contre 134,3 millions en 2016.

 

Sur la scène internationale, l’Europe affiche des exportations hebdomadaires en blé à seulement 130 000 t, portant le total depuis le début de la saison à 16,1 millions de tonnes contre 18,4 l’an passé à date.

 

Sur Euronext vers 16h20, la tonne de blé perdait 50 centimes sur l’échéance de mars, à 174,50 €/t, et 1 € sur celle de mai, à 176,25 €/t, dans un volume d’échanges de près de 25 360 lots.

 

À la même heure, la tonne de maïs cédait 3,5 € sur l’échéance de mars, à 166,25 €/t, et 75 centimes sur celle de mai, à 176,25 €/t, dans un volume d’échange de moins de 1 000 lots.