Les disponibilités modestes en réformes laitières ou mixtes obligent les industriels à concéder de nouvelles hausses pour maintenir un flux régulier dans les ateliers de transformation.
Les tarifs progressent dans l’ensemble des vaches prim’holsteins, montbéliardes et normandes. Les vaches prim’holsteins P=3 de plus de 260 kg se négocient régulièrement entre 2,52 et 2,63 €/kg de carcasse. Le prix des P+ lourdes monte à 2,73-2,82 €/kg de carcasse, en fonction des régions.
Cet assouplissement du commerce est également observé dans les normandes et les montbéliardes qui se vendent entre 3,08 et 3,13 €/kg de carcasse pour les O=. La demande est également plus ferme dans les taureaux de réformes.
En races à viande, l’activité commerciale reste tendue. Les abatteurs ont peu de besoins et la consommation est atone.
Le commerce reste calme pour les bonnes génisses et jeunes vaches charolaises de qualité bouchère, mais avec des cours qui se stabilisent face à un repli de l’offre.
Dans les réformes allaitantes de choix secondaire, la tendance est plus ferme en raison de sorties peu abondantes et d’une demande qui tend à se renforcer dans le secteur maigre à l’approche de la saison d’herbage. La progression des prix dans les allaitantes bas de gamme vient surtout de la fermeté qui s’opère dans les laitières.
Les vaches R= et R+ qui se vendent entre 3,60 et 3,75 €/kg de carcasse, voire 3,80 €/kg de carcasse dans les jeunes vaches charolaises.