Cette situation aboutit à un équilibre assez favorable, notamment dans le sud de la France. La bonne tenue commerciale des taureaux de réforme est révélatrice d’un déficit de minerai.
Si les parties arrière des races à viande ne s’écoulent pas, les laitières tirent avantage de l’étiquetage étoilé des viandes, qui leur laisse la primauté dans les linéaires des grandes surfaces. Les viandes hachées gardent une place significative dans la consommation des ménages.
La tendance est positive avec des cours qui se situent entre 2,60 et 2,70 €/kg pour les prim’holsteins (P+ lourdes), voire 2,80 €/kg dans certains abattoirs du sud du pays. Les P=3 sont comprises entre 2,45 et 2,55 €/kg en fonction du poids avec un seuil souvent autour de 260 kg.
La hausse est moins marquée pour les normandes et montbéliardes. Les R– se valorisent 3,15 €/kg. Les O= sont cotées à 3,05 €/kg.