Le blé a cédé du terrain depuis mercredi, notamment dans le sillage de Chicago, où des pluies bénéfiques sont attendues sur les grandes plaines de production des États-Unis, note le cabinet Agritel.
Pour l’Europe, où une nouvelle vague de froid est attendue la semaine prochaine, le marché reste prudent sur l’évolution des conditions météo et leur impact sur les cultures.
En France, FranceAgriMer a publié mercredi des chiffres confirmant l’effondrement des exportations de céréales en 2016 en raison des intempéries et des mauvaises récoltes l’an dernier. Au 31 décembre 2016, les embarquements cumulés de blé tendre vers les pays tiers ont reculé de moitié par rapport à l’année précédente, à 2,4 millions de tonnes contre 4,6 millions de tonnes. Les plus grosses baisses en valeur sont enregistrées vers l’Algérie et l’Afrique subsaharienne. Néanmoins, l’organisme a révisé en très légère hausse son estimation d’exportation pour 2017 de blé vers les pays tiers à 4,8 millions de tonnes contre 4,7 le mois dernier.
Vers 18h05, le cours du blé gagnait 25 centimes pour l’échéance de mars à 169,25 €/t, et était stable à 171,25 €/t sur celle de mai. Le volume de transactions s’élève à un peu plus de 18 000 lots.
Le maïs souffre de la décision de la Chine d’augmenter ses taxes sur les importations des drêches issues d’éthanol. Il est orienté à la baisse, perdant 75 centimes sur le contrat de mars à 167,75 €/t, et également 75 centimes sur celui de juin à 170,75 €/t. Le volume d’affaires reste faible autour de 1 600 lots.