Sur Euronext, l’activité en blé est de retour depuis hier avec près de 25 000 lots traités alors que sur le contrat blé CME, on enregistrait un volume hier de 473 lots. « Les bases demeurent fermes, notamment pour les blés de qualité sur le marché physique, qui restent recherchés en France faisant suite à la mauvaise récolte de 2016 », précise le cabinet Agritel dans une note.

 

En Argentine, ce sont maintenant les pluies abondantes qui suscitent des craintes et qui risquent de pénaliser les derniers semis. Ceux-ci sont réalisés à ce jour à hauteur de 72 % en maïs, selon la Bourse de Buenos Aires.

 

Sur la scène internationale le tender algérien se clôturait hier. « Les origines européennes pourraient se tailler la part du lion sur cet appel d’offres, avec toutefois probablement une part française réduite par rapport aux années précédentes compte tenu de la conjoncture de la récolte de 2016, ajoute Agritel.

 

Le Japon est quant à lui aux achats pour 120 000 t de blé fourrager et 200 000 t d’orge fourragère. L’appel d’offres pour ces volumes est fixé au 11 janvier. Le gouvernement éthiopien a quant à lui lancé un appel d’offres pour 720 000 t de blé meunier.

 

En maïs les cours évoluent peu, la chute de l’offre française pouvant être compensée par des importations ukrainiennes ou de pays de l’est Europe.

 

À 17h00 sur Euronext, la tonne de blé gagnait 25 centimes sur l’échéance de mars à 170 €/t ,et 25 centimes sur celle de mai à 172,25 €/t.

 

À la même heure, le maïs perdait 50 centimes sur l’échéance de mars à 168 €/t, et 50 centimes sur l’échéance de juin à 169 €/t dans un échange de 500 lots.