Cette année, la sortie d’hiver et le printemps ont été plutôt chauds pour la plupart des régions de France. Ce climat rappelle celui de 2011, qui s’était caractérisé par des vols précoces d’insectes foreurs du maïs. La stratégie de lutte s’applique au regard du niveau de population observé à l’automne 2019. Si le nombre de jours de gelée au cours de l’hiver influence peu l’abondance de la pyrale, la sésamie est, cependant, plus sensible au froid. Sa mortalité hivernale ne devrait pas être élevée, compte tenu de la douceur. Il est donc probable d’observer une forte population de sésamies ce printemps. Dans les secteurs les plus précoces, leur période de vol est imminente, et la lutte peut être engagée dans les prochaines décades, notamment là où le climat est plus océanique en Centre-Ouest, Occitanie, ou dans le Nord-Aquitaine. »