En France, la collecte continue sa progression depuis la fin du mois d’août, dépassant largement le niveau de 2016 (voir ci-dessous). Depuis la mi-octobre, la production laitière française renoue même avec le niveau de 2015.
Prix du lait croissant, mais « perspectives incertaines »
Le prix du lait à la ferme poursuit également son ascension (voir ci-dessous), et « devrait rester dans une dynamique assez équivalente jusqu’à la fin de l’année 2017 », assure le Cniel.
Selon l’enquête mensuelle de FranceAgriMer, le prix standard du lait de vache, toutes primes et toutes qualités confondues, intégrant le lait conventionnel, bio et destiné à la fabrication d’AOP était en moyenne de 353 €/1 000 l en septembre 2017.
D’après le Cniel, « le prix du beurre est orienté à la baisse depuis quelques semaines, mais reste toutefois à des niveaux historiquement très élevés, à plus de 5 000 € la tonne. Le prix de la poudre maigre se situe, en revanche, sous le seuil d’intervention, à moins de 1 500 € la tonne. »
L’interprofession estime enfin que « les perspectives sur l’année 2018 sont incertaines. Un décalage important devrait perdurer entre les prix du beurre et ceux de la poudre de lait écrémé, sans que l’on sache pour l’instant où se situera la combinaison de ces deux extrêmes en termes de prix du lait à la ferme ».
(1) Centre national interprofessionnel de l’économie laitière.