En marge des conférences du congrès des maires, les élus de montagne s’estiment totalement asphyxiés : l’inflation des prélèvements de l’État les empêche désormais d’investir. Ils notent aussi l’impact de plus en plus négatif du loup sur « l’agro-tourismo-pastoralisme », selon le maire de Moutiers, Fabrice Pannekouche.
Coup de gueule face au plan loup
L’association des communes pastorales de la Région Paca et l’union pour la sauvegarde des activités pastorales se sont associées à ce coup de gueule face au plan loup qui se dessine et affiche comme objectif premier la préservation du loup. Les élus demandent que la volonté première soit de « maintenir et de renforcer l’agropastoralisme ».
Les conflits d’usage se multiplient : « Sortons de l’image du gentil loup : il attaque ce qui est à disposition dans le garde-manger », commente le maire de Moutiers. « Et les chiens de protection sont parfois agressifs avec les touristes. »