« Les évaluations concernant la clothianidine, l’imidaclopride et le thiaméthoxame seront finalisées à la suite d’une ultime série de consultations auprès d’experts en pesticides dans les États membres », a fait savoir l’Efsa dans un communiqué le mardi 14 novembre 2017.

Des substances sur la sellette

Pour rappel, la Commission européenne avait imposé en 2013 des restrictions sur l’utilisation de la clothianidine, de l’imidaclopride et du thiaméthoxame, trois substances actives de la famille des néonicotinoïdes, faisant suite aux évaluations des risques effectuées par l’Efsa.

La France, de son côté, a voté l’interdiction de tous les insecticides néonicotinoïdes pour 2018, avec des dérogations possibles jusqu’en 2020.

Données scientifiques passées au crible

« Ce fut un processus très complexe. Notre appel de données a permis de générer un très grand volume d’informations supplémentaires que nous avons considérées de façon approfondie », indique Jose Tarazona, chef de l’unité des pesticides à l’Efsa.

« D’autres éléments ont en outre été soulevés lors de la consultation auprès des experts des États membres et nous voulons à présent leur donner la possibilité de se pencher sur les révisions apportées aux évaluations avant de finaliser nos conclusions », a-t-il précisé.

A.M.