Cette instruction met en application l’arrêté du 7 décembre 2016 sur la lutte contre la tuberculose bovine. Elle déroule les mesures à mettre en œuvre lorsqu’un animal de la faune sauvage (cervidés, sangliers, blaireaux, qui sont des réservoirs ou des hôtes de la bactérie en cause) est identifié infecté.
Limiter les risques de diffusion
Ces mesures ont pour but de limiter les risques de diffusion aux espèces sauvages :
- en optimisant les pratiques de chasse (l’élimination des viscères par exemple),
- en évitant les facteurs de regroupement des animaux (modification des pratiques d’alimentation de la faune),
- en diminuant les densités des populations (régulation des populations de blaireaux, augmentation et réalisation de tableaux de chasse, organisation de battues administratives, interdiction de lâcher de gibier d’espèces sensibles à la tuberculose…).
Elles doivent également permettre de :
- identifier les risques de diffusion hors des zones reconnues infectées,
- assurer une surveillance au sein des élevages de gibiers, bovins, caprins, ovins et au sein des espèces sauvages sensibles,
- informer des risques de contamination les populations exposées lors de la manipulation des carcasses ou trophées et de la consommation de carcasses infectées.