C’est officiel depuis ce mardi 18 juillet : les responsables de la Cal (Coopérative agricole lorraine) et d’EMC2 ont tenu une conférence de presse pour annoncer la mise en place d’une union entre leurs deux coopératives. Dénommée Terialis, cette structure est opérationnelle depuis le 1er juillet.
Quatre ans après la création de Cérest, entité déjà commune affectée à la commercialisation de la collecte, les deux coops lorraines vont plus loin dans leur « rapprochement » : en plus de cette commercialisation des productions, ce sont désormais les sites industriels et les flux de transport qui seront pilotés de façon mutualisée.
Pour l’heure, l’animation sur le terrain, la relation avec l’adhérent, les installations et la logistique restent dans les maisons mères. Même si, au début de 2018, il est prévu d’accroître le périmètre d’intervention de Terialis à l’agrofourniture, l’agronomie et aux services. Alors que les filiales entrent également dans l’union, les activités de machinisme et magasins vert ne sont pas concernées.
« L’objectif est bien la réduction des coûts intermédiaires »
« Nous allons tranquillement monter en puissance, cet exercice 2017-2018 étant celui de la co-construction », précise Jean-Paul Marchal, président de la Cal, qui devient président de Terialis. Aux postes de commande, René Bartoli, directeur d’EMC2 est nommé directeur général de l’union, Eric Chrétien, directeur de la Cal, en étant le directeur général délégué.
« L’objectif est bien la réduction des coûts intermédiaires, souligne Philippe Mangin, président d’EMC2. Notre réflexion est entamée depuis 2015. Alors que l’agriculture traverse une grave crise, tout en étant entrée dans une période de profonde transformation, nos adhérents attendent de la cohérence et de la performance. Ils font des efforts, nous devons les accompagner, tout en étant dans la même logique. »