Ce « pacte d’ambition régionale pour l’agriculture biologique 2017-2020 » a pour objectif de :

  • Faire passer à 10 % la surface agricole utilisée en bio, contre 5 % aujourd’hui ;
  • D’accroître le chiffre d’affaires à 1,2 milliard d’euros d’ici à 2020 ;
  • De développer les circuits courts, notamment dans les lycées, avec 20 % de produits bio.

Des aides à la conversion puis au maintien seront également proposées ainsi qu’un accompagnement des agriculteurs et des distributeurs.

« Ce n’est plus un marché de niche »

Présent à Bordeaux pour participer au premier congrès de la viticulture française, le commissaire européen à l’Agriculture, Phil Hogan, a lui aussi signé ce pacte à l’Institut des sciences de la vigne et du vin (ISVV), saluant une initiative « qui va marquer un rôle accru pour l’agriculture biologique ».

« L’agriculture biologique a relevé de multiples défis. Ce n’est plus un marché de niche. Les échanges d’expérience se développent même s’il y a bien entendu un coût supérieur, tant en termes d’investissement qu’en termes de temps passé pour l’agriculteur dans cette transition », a déclaré Alain Rousset. Le président du Conseil régional a signé ce pacte avec le préfet Pierre Dartout et les représentants d’Interbio, de la Fédération régionale des agriculteurs biologiques (Frab) et de la chambre régionale d’agriculture.

La Région Nouvelle-Aquitaine compte plus de 200 000 hectares de culture biologique, 4 800 producteurs et 1 500 entreprises de transformation et distribution. Les surfaces en conversion au bio ont progressé de 37 % entre 2016 et le premier semestre de 2017.

AFP